Qui c'est ?
Il… est de retour
Le retour du blog m’sieurs dames !
Tout d’abord, un petit message sur le “retour” du blog. Ensuite, un coup de gueule face à des critiques qu’on me balance sur l’écriture inclusive que je n’utilise pas, et enfin, je me présente.
Il y a quelques mois, j’ai abandonné ce blog (mais je suis revenu hein).
L’ancien blog était développé en Go (comme aujourd’hui dans les faits), car je créais un petit framework rapide pour monter ce genre de site. À côté de cela, j’avais monté des outils pour travailler et que je léguais à la communauté. Je précise, je donnais les sources sous licence libre, mais aussi, j’hébergeais ces solutions :
- un service PlantUML avec éditeur en ligne + partage
- un émulateur assembleur que pas mal de professeurs d’informatique utilisaient (je le sais par leurs messages de remerciement, j’étais très heureux)
- un outil de filtrage Bayesien (détection de commentaire spam via une API que je fournissais gratuitement)
- et 5 ou 6 autres trucs, plutôt bien utilisés
Bilan ⇒ Presque 3 000 connexions par jour sur ce serveur.
Comprenez bien que j’y ai passé des heures, que ce serveur n’était pas gratuit pour moi, et que je l’avais fait pour proposer des choses qui pouvaient être hébergées par tout à chacun. Jamais je n’ai empêché qui que ce soit d’utiliser les sources, l’outil ou de le modifier, c’est contre ma philosophie.
Mais soyons clairs, j’avais donc besoin d’un serveur assez robuste, qui me coûtait assez cher.
À un moment donné, ça me revenait assez cher, trop cher. Avec les visites sur mon blog, j’ai décidé de poser un seul encart de pub, en bas de page, pour essayer de rentrer dans mes frais. Et ça n’a pas marché… Vous le sentez venir le coupable ?
Et oui, AdBlock…
De ce fait, j’affiche un message si je détecte le bloqueur pour demander de débloquer ce blog, que je ne cherche pas à polluer la page, que ça reste discret etc. Et j’ai été… comment dire… déçu par les réponses. Parce que, pour commenter un billet, il n’y a pas grand monde (je n’en veux à personne, je commente peu aussi), mais pour insulter l’auteur qui cherche à monétiser son site, là, on prend bien son temps !
Mails d’insultes, commentaires désobligeants, critique acerbes, tout… Voilà, j’en ai eu marre de modérer ces messages, de mettre des filtres dans ma boite mail pour dégager les insultes… J’ai tout arrêté.
Aujourd’hui, j’ai de nouveau envie. Je vais tenter une autre approche : faites un don de calcul (regardez sur la colonne de gauche).
Je suis étonné, mais ça fonctionne, j’ai régulièrement quelques micro-XMR qui arrivent sur mon portefeuille de crypto, donc merci à vous !
Écriture inclusive ?
Franchement, je n’ai pas le temps de reprendre mon contenu, et de toutes manières : je n’aime pas cette écriture. Elle impose trop de contraintes, et je sais que le jour où je vais oublier un mot à mettre dans les deux genres, on va me tomber dessus. Donc autant être clair :
- J’utilise la forme “conventionnelle” (avec tout plein de fautes, je sais !!!)
- Je vous demande de prendre les termes masculins comme étant “neutres”.
Je défends bec et ongle la cause féminine, je défends l’égalité, je respecte tout le monde de la même manière. Ne pas utiliser l’écriture inclusive ne veut en aucun cas dire que je défends un discours patriarcal ou que je me fous des femmes.
Partez du principe que, de base, je parle à tout le monde avec respect, que je ne différencie pas les capacités des lecteurs (et donc lectrices, je précise une bonne fois pour toutes) en fonction de leur genre. Quelle que soit la grammaire. Si par contre un de mes articles vous semble misogyne, n’hésitez pas à me le faire remarquer, je corrigerai au plus vite.
À propos de moi
Je vais enfin parler un peu de moi, rapidement, que vous sachiez qui est l’auteur du blog que vous lisez.
Mon nom est Patrice Ferlet, je suis “ingénieur en informatique”, c’est large, ce n’est pas précis, c’est même trompeur. Bref, je travaille depuis l’an 2001 dans le domaine de l’informatique.
Après un périple dans plusieurs entreprises, j’ai fini par me poser dans une boite qui me correspondait bien.
Mes débuts
J’ai en réalité commencé ma carrière comme développeur PHP, j’ai beaucoup travaillé sur Copix (un des tout premier framework PHP à l’époque, et franchement il marchait bien) dont je faisais partie de l’équipe de développement. Mais voilà… Nous avons pris notre envol sur d’autres sujets, nous avons tous changé de boite plusieurs fois, nous nous sommes même perdus de vue. Dommage. Mais…
Mais finalement, nous avons aussi tous pris des directions passionnantes. Pour ma part, j’ai clairement orienté mon métier vers une discipline qui me correspondait bien plus, à savoir l’architecture logiciel.
Doucement j’ai basculé sur d’autres sujets.
À force, j’ai surtout travaillé en Python, puis en Go, et j’ai ajouté dans mes bagages Docker, ensuite Kubernetes, et OpenShift (devenu OKD en version communautaire). Ces sujets intéressaient mon ancien directeur, une chance pour moi, il me propose alors de rejoindre l’équipe R&D pour travailler sur ces sujets.
Et une chose en entrainant une autre, j’ai mis les mains dans le Machine Learning (Keras, TensorFlow…), mais aussi dans Angular (rien à voir hein), Java, Ruby, Gstreamer, OpenCV… et même dans le WebGL
Les années “Smile”
Je travaillais depuis (ho la vache…) 2008 chez Smile. J’y travaillais, entre autre, dans le pôle de “Direction de l’innovation” - mes sujets de prédilections sont à ce jour le DevOps et le Machine Learning (TensorFlow, Keras, Scikit-learn… oui, tout en Python). Mais à la base, il faut être précis : j’étais développeur Web.
C’est au fil des ans que j’ai pris des responsabilités, que j’ai monté des équipes, que j’ai formé des gens, que j’ai partagé mes connaissances. Et que j’ai appris des autres, que j’ai appris des erreurs, que j’ai appris à ne pas juger, que j’ai appris à écouter, que j’ai appris à comprendre.
Les choses en entrainant d’autres, j’ai fini par être “Lead Tech” dans mon pôle, et j’ai pris des responsabilités sur des sujets. Et clairement, de “simple développeur” (et ne croyez pas que je dénigre ce métier, c’est un métier passionnant), j’ai fini par faire bien plus de choses que prévues.
Je suis donc, à ce jour, ce que l’on appelle un “Lead Tech”.
L’aventure “Klee” qui commence
Et aujourd’hui, (depuis 2023), c’est chez Klee que je travaille, toujours sur des sujets passionnants, en qualité de “Lead Tech, DevOps”. Mon rôle est toujours de faire en sorte que les équipes techniques puissent travailler dans les meilleures conditions possibles, et que les projets soient menés à bien. J’apporte donc mon lot de connaissances sur Linux, la conteneurisation, les langages que je maitrise, et je m’efforce de rester à jour sur les nouvelles technologies.
Autres sujets
À côté du taff, c’est Blender qui me prend pas mal de temps 🤘
En gros, ce métier n’est pas un labeur à mes yeux. C’est une passion dévorante, je ne vois souvent pas les heures passer et je déborde pas mal sur mes nuits pour lire, tester, comprendre.